CHAN 2021: les matches du groupe D sous haute tension sécuritaire

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Dans la région de Limbé, les séparatistes Ambazonie sont contre le déroulement des rencontres du groupe D du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) et ont mis en garde la Confédération africaine de football (CAF). Mais la CAF ne recule pas faisant foi aux assurances des autorités camerounaises.

« Nous vous écrivons au sujet de l’organisation prévue du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) (…) Nous sommes conscients que certaines équipes, notamment dans la poule D, composée de la Zambie, de la Guinée, de la Namibie et de la Tanzanie, ont été programmées pour jouer sur le territoire de l’ancien Cameroun du Sud sous l’administration britannique, maintenant nommé, Ambazonie. (…) Nous attirons par cette lettre votre attention, celle de la FIFA et de la CAF, de toutes les équipes jusqu’ici programmées pour jouer à Umbe, et de tous les spectateurs potentiels, que tout le territoire d’Ambazonie, y compris Limbé, est une zone de guerre et non propice à aucun match international en ce moment. », pouvait-on lire dans la lettre des rebelles séparatistes ambazoniens adressée au président de la Confédération africaine de football par intérim, Constant Omari, il y a une semaine. 


Depuis, une spychose s’est installée et Constant Omari était vite allé rencontrer le président camerounais Paul Biya, à ce sujet. Ce dernier lui a rassuré des dispositions sécuritaires qui seront prises.


« Il nous a donné toutes les garanties pour que la compétition se passe bien sur le plan sécuritaire et que Limbé soit sécurisée », avait déclaré le président ai de la CAF après cette rencontre avec la plus haute autorité du Cameroun. « A partir du moment où la plus haute autorité du pays nous donne ces garanties, je pense que tout se passera très bien. Les équipes pourront jouer et s’entraîner sereinement », croit-il.


Des convois sécurisés au-delà du dispositif sécuritaire normal seront mis en place pour parer à toute éventualité, rassure la CAF.


Le public sportif africain se rappelle encore du 8 janvier 2010 quand, lors de la Coupe d’Afrique des nations, le bus de l'équipe de football du Togo en plein convoi était mitraillé à Cabinda, enclave angolaise située entre le Congo-Brazzaville et la RDC, causant deux morts et neuf blessés dont deux graves. Et il ne voudrait pas que l’histoire se répète à Limbe.


Socrate Nsimba


(SNK/Yes)


19-Janvier-2021

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