Reçue par le Vice-ministre de l’Intérieur, la société civile du Maniema sollicite la fermeture de l’Assemblée provinciale

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Réagissant à leur mémo, le vice- ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation, et Affaires coutumières, le professeur Jean-Claude MOLIPE leur a rassuré de son implication pour trouver des solutions qui s’imposent.

L’Assemblée provinciale du Maniema a vécu ces derniers temps des situations désastreuses au sein de l’exécutif provincial.


La société civile, force vive de la population, n’a pas voulu restée indifférente face à cette crise au sein de l’Assemblée provinciale du Maniema.


Ainsi, à travers un mémo le président de la société civile du Maniema, Mr. AWAZI NENGO, memo qui atteste le ral- bol de la situation de sa province est allé présenter ce lundi, 07 juin 2021 cela auprès du Vice-ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, le professeur Jean-Claude MOLIPE MANDONGO.


Dans ce mémo, la société civile sollicite la fermeture de l’Assemblée provinciale du Maniema qui selon elle, semble devenir expressément une Institution des motions contre le gouverneur.


Devant la presse, le président de la société civile du Maniema a livré le contenu des échanges qu’ils ont eu avec le numéro 2 de la territoriale.


« Nous sommes venus rencontrer l’autorité qui a la gestion de l’intérieur, donc la décentralisation et la gestion de toute la décentralisation pour lui faire part des inquiétudes de la population du Maniema, ce que l’Assemblée provinciale du Maniema est devenue un danger, c’est une bombe à retardement pour la Rdc étant donné que les députés n’ont de rôle que de motion pour déstabiliser l’exécutif et sans que l’exécutif soit en position de stabilité je crois qu’il n’y aura pas développement.


Voilà pourquoi nous sommes venus en faire part à l’autorité qui a la gestion de l’administration du territoire dans ses compétence afin qu’une décision puisse tomber et la décision c’est celle que nous avons demandé au président de la République partant des dispositions de l’article 27 de la constitution qui nous donne droit d’écrire à toute autorité pour que nous puissions lui faire part de tous nos problèmes et maintenant nous sommes passés à la vitesse supérieure en nous appuyant sur l’article 64 de la constitution qui nous donne l’obligation de barrer la voie à tous les individus ou groupe d’individus qui prenne le pouvoir par la force ou bien qui le gère en dehors de terme de la constitution.


Ainsi, nous venons annoncer à l’autorité nationale que le peuple du Maniema a procédé à la fermeture symbolique de l’Assemblée provinciale du Maniema, si l’autorité est en retard, c’est nous qui prenons en charge cette fermeture officielle ».


Réagissant à leur mémo, le vice- ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation, et Affaires coutumières, le professeur Jean-Claude MOLIPE leur a rassuré de son implication pour trouver des solutions qui s’imposent.


Il a compris et il leur rappelé les termes de la rencontre entre le président de la République et les députés nationaux membres de l’Union sacrée de la Nation, là où le président de la République a qualifié les Assemblées provinciales de capharnaüm, de tumultes pour un oui ou pour non c’est un gouverneur qui part ou un président de l’Assemblée qui part, donc les députés ne font que ça, c’est du hôte toi que je m’y mette, donc la population ne peut pas être d’accord avec ce système.


Pour rappel, l’Assemblée provinciale du Maniema est devenue un cirque des motions après motions semant des désordres dans la bonne gestion de la province au lieu de légiférer les lois mais elle semble freiner l’essor de cette province handicapant ainsi la vision du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi.


Gisèle Tshijuka


(GTM/Yes)


07-Juin-2021

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