L’OCIDEC en sensibilisation de la jeunesse à Lingwala contre la corruption en RDC

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L’Observatoire citoyen des droits et de lutte contre la corruption, OCIDC/RDC, a lancé samedi 12 juin 2021 à Kinshasa, un vaste projet de lutte contre la corruption en associant les jeunes de la capitale. Le projet en soi épingle les jeunes de Lingwala, Kinshasa, Bandalungwa et Kintambo.

L’Observatoire citoyen des droits et de lutte contre la corruption, OCIDC/RDC, a organisé, le samedi 12 juin 2021, un atelier de renforcement des capacités des jeunes sur la lutte contre la corruption dans la commune de Lingwala. Le programme concocté pour la circonstance a prévu trois sessions à savoir, le rôle et la mission de la Société civile, présentée par le coordonnateur de l’OCIDC, M. Pablo MUKE, quelques notions préliminaires sur les droits de l’homme dont l’exposé a été fait par Me Joël MAPATANO, ainsi que le mécanisme de dénonciation des cas de corruption par Me Joël MAPATANO.


D’entrée de jeu, le Coordonnateur national de l’OCIDC, Pablo MUKE a, dans son mot de bienvenu, présenté les objectifs de l’atelier. Cette activité a consisté à implémenter un projet de lutte contre la corruption. Et, la campagne prend en compte le fait que la corruption est entendue comme l’élément moteur de violation des droits de l’homme.


Dans ce même cadre, le Coordonnateur MUKE a estimé bon de vouloir sensibiliser les jeunes en vue de leur implication dans la lutte contre la corruption qui est la source par excellence de violation des droits humains, les jeunes en étant les principales victimes.


"Que ce soit à l’université comme dans leurs milieux de vie quotidienne, la corruption fait que beaucoup de projets que l’on devrait initier en faveur de la jeunesse sombrent parce que les fonds qui devraient être destinés pour engager en faveur d’un programme bien conçu pour les jeunes disparaissent à travers les détournements que nous connaissons dans notre pays", a fait savoir le coordonnateur de cette Organisation.


Selon le Coordonnateur MUKE, " la jeunesse étant victime, même si nous croyons en la jeunesse parce qu’elle constitue une force, elle doit nous accompagner dans la lutte contre la corruption pour que leurs intérêts soient pris en compte par les ténors du pouvoir".


Lancé au Centre pour handicapés, le programme s’étend sur 4 communes de la ville de Kinshasa, notamment à Lingwala, suivie d’une autre descente dans la commune de Kinshasa, avant celle de Bandalungwa et, pour clôturer, dans la commune de Kintambo.


Dans son adresse, M. MUKE a cru dur comme l’airain qu’une fois conscientisés et sensibilisés, les jeunes vont par un effet de boules de neige faire suivre ce message au près des autres jeunes et, avec eux, "nous pouvons faire un front contre la corruption qui gangrène la vie de notre communauté".


A l’issue de cet atelier, les jeunes ont élaboré ou identifié les cas de corruption qu’ils connaissent dans leurs milliers naturels. Tous ces cas, vont être coulés dans un cahier de charges destinés aux décideurs pour que ces derniers répondent aux préoccupations soulevées par les jeunes.


"Nous ne sommes pas seuls sur terrain, nous sommes membres d’une coalition, qu’on appelle coalition des organisations de la société civile anti-corruption. Nous sommes en train de le faire dans les quatre communes.


D’autres communes ne sont pas oubliées dans la mesure où d’autres acteurs de la société civile sont sur terrain, dans d’autres domaines, dans d’autres secteurs pour sensibiliser les jeunes", a relevé le Coordonnateur de l’OCIDC.


"Nous croyons que si toute la population congolaise, kinois en particulier, se mette ensemble, nous pouvons arriver à faire un front contre la corruption. Nous le faisons dans les quatre communes, les autres sont sur terrain dans d’autres communes. Nous allons créer un front d’un groupe de jeunes engagés dans la lutte contre la corruption.


Cette activité est appuyée par la Coalition du mouvement Nord-Sud en Flandre, une Ong belge dénommée 11 11 11 qui est membre des organisations de la société civile européenne qui s’était engagée pour mettre fin à la deuxième guerre mondiale, mobilisés pour qu’on parvienne à signer l’armistice le 11 novembre à 11 heures, a ajouté Pablo MUKE. Il sied de signaler que cet atelier a été rendu également possible avec l’intervention de M. Dieudonné MUSHAGALUSA Cirhusa, Coordonateur du panel des experts de la société civile et des membres des autres associations affiliées.


Raymond Okeseleke


(ROL/PKF)


12-Juin-2021

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