Habituée à une réserve de change ne pouvant couvrir que souvent deux semaines d’importation, la République démocratique du Congo enchaine des performances dans ce domaine depuis quelques mois. Le pays a atteint 3, 3 milliards des réserves de change, annonce la gouverneure de la Banque centrale du Congo (BCC), Malangu Kabedi-Mbuyi, citée dans le compte-rendu du gouvernement fait par le porte-parole de l’exécutif, Patrick Muyaya.
La gouverneure de la Banque Centrale du Congo a fait état de la situation financière récente sur le marché des changes ainsi que les biens et services. D’après la même source, les différents indicateurs attestent que le cadre macroéconomique demeure « stable ». Mais bien plus, Malangu Mbuyi-Kabedi a également fait part du « nouveau record jamais atteint en République Démocratique du Congo » sur les réserves de change avec plus de 3,3 milliards de dollars américains. Ce qui représente une importation de plus de 3 mois. Contrairement en 2019 où le pays oscillait entre des réserves de change de 600 à 800 millions de dollars, ne représentant qu’une importation d’environ deux à trois semaines.
Par ailleurs, la gouverneure de la Banque centrale du Congo a aussi dressé la situation du taux de change au pays. "Sur le marché de changes, le taux de change officiel s’est établi à 1.992,41 FC pour un dollar américain. Sur le marché parallèle, le franc congolais s’est légèrement apprécié situant le taux de change à 2.038,33 francs congolais pour un dollar américain", rapporte le même compte-rendu du gouvernement.
En outre, la gouverneure de la BCC a évoqué le ralentissement du rythme de formation des prix sur le marché des biens et services. "Sur le marché des biens et services, il y a lieu de relever le ralentissement du rythme de formation des prix au cours de la deuxième semaine du mois de septembre courant, attesté par un taux d’inflation hebdomadaire de 0,043 % contre 0,098% enregistré la semaine précédente. Et en cumul annuel, l’inflation est ressortie à 3,22% contre 13,77% à la même période en 2020", a-t-elle fait savoir.
Et de poursuivre : "Cette stabilité résulte de la bonne coordination des politiques budgétaire et monétaire qui doivent être maintenues en vue de renforcer cette stabilité macroéconomique." De ce fait, Malangu Kabedi-Mbuyi a appelé à la poursuite des réformes pour établir le lien entre la stabilité macroéconomique et la croissance économique du pays.
Dido Nsapu
(DN/PKF)
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