Elections de 2023 : la Cenco et l'ECC misent sur une mission d'observation à long terme

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La CENCO et l'ECC ont salué ensemble l'initiative du Gouvernement de conclure l'enrôlement des électeurs avant mai 2022. Ces deux confessions religieuses ont considéré que cette démarche permettra la tenue des scrutins dans les délais prescrits par la Constitution.

La Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) a annoncé la décision de mener, ensemble avec l'Eglise du Christ au Congo (ECC), une "mission d'observation à long terme afin d'accompagner le processus électoral en RDC".


Dans un communiqué publié vendredi, la CENCO et l’ECC disent avoir levé « quelques options urgentes » qui selon les deux confessions religieuses, permettront de contribuer à l’atténuation des chocs liés aux limitations de la loi organique sur la CENI, en particulier, et sur le processus électoral en général.


L'annonce est faite par son président, Mgr Marcel Utembi Tapa, au travers d'une allocution prononcée en marge des échanges entre les ambassadeurs et le consortium ECC-Cenco sur le processus électoral en RDC.


Mgr Marcel Utembi a précisé qu'il y a une condition préalable à l'accomplissement de cette mission. La condition, c'est notamment "procéder à une évaluation des expériences passées afin de tirer les leçons pour la bonne marche de l'actuelle mission".


Dans la même allocution, le président de la Cenco a appelé la Ceni à "évaluer dès maintenant les matériels existants afin de procéder à l'approvisionnement de matériels manquants et non sensibles dans le respect des procédures de passation des marchés publics"; avant d'inviter les différentes parties prenantes au processus électoral en RDC à "apporter leur soutien pour que soit clairement définie l'utilisation de la machine à voter, la gestion transparente des résultats et le rôle des missions d'observation dans la confiance au processus électoral".


En outre, Mgr Marcel Utembi a salué "l'initiative du gouvernement de la République qui compte clôturer avec les opérations de l'enregistrement des électeurs au plus tard mai 2022".


"Ceci permet de résoudre le problème de l'organisation des élections présidentielles et législatives dont la convocation de l'électorat est attendue au plus tard le 23 octobre 2023", a expliqué Mgr Utembi, non sans exhorter "les composantes concernées par la désignation des animateurs (de la CENI) à privilégier le consensus en interne et la célérité afin d'éviter toute contestation anticipée des élections".


Raymond Okeseleke


(ROL/Yes)


20-septembre-2021

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