Vers l’amélioration de la gouvernance de l’exploitation artisanale du bois rouge en RDC

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L’amélioration de la gouvernance de l’exploitation forestière artisanale du bois rouge « Mukula » était au cœur de préoccupation d’une ONG à Kinshasa, militant contre l’exploitation illégale de ce produit en RDC.

Ils ont fait ce plaidoyer lors d’une conférence tenue conjointement avec le Réseau national pour l’observation indépendante (RENOI) au siège de la plateforme Groupe de travail Climat REDD Rénové (GTCR-R). Cette Asbl est formelle et pose le préalable concernant la reprise de la coupe de cette espèce de bois dans l’ex-province du Katanga, note une dépêche de l’ACP.


L’Agence qui cite PremiCongo, en sa qualité d’observateur indépendant, les conditions ne sont pas encore réunies pour une reprise de la coupe. Il s’agit de constituer une passerelle de collaboration effective entre d’une part le ministère de tutelle et les administrations centrales ayant en charge les forêts et d’autre part le gouverneur de province et l’administration forestière provinciale.


Cette passerelle, ont-t-il expliqué, permettra de rendre plus efficient le processus d’octroi des autorisations d’achats, de ventes et d’exportations du bois, des certificats d’origine du bois, des certificats phytosanitaires et des certificats CITES.


En vue d’améliorer davantage la gouvernance de l’exploitation artisanale du bois dans le grand Katanga, l’administration forestière (DGF) a la responsabilité d’adopter des normes spécifiques quant à l’exploitation artisanale dans les forêts Miombo du Katanga, notamment en ce qui concerne les dimensions d’aires de coupes et les dimensions d’exploitabilité du bois.


L’ONG PremiCongo en a appelle au Programme de contrôle de la production et de la commercialisation de Bois (PCPCB) pour la mise en place d’un système de traçabilité entre les aires de coupe et les entrepôts de stockage du bois. Elle entend aussi voir le gouverneur du Haut-Katanga se conformer à la législation nationale quant à l’octroi des actes d’agrément et de permis de coupe.


Auparavant, le coordonnateur de cette ONGD, Christian Bwenda, qui a présenté son ONGD et retracé son historique sur la question de l’exploitation de cette ressource, a indiqué que la ruée des artisanaux et des commerçants expatriés sur les forêts de cette partie du pays à la recherche de cette espèce considérée comme un substitut du bois de rose remonte à 2013.


Raymond Okeseleke


(ROL/GW/Yes)


05-Octobre-2021

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