Jean-Pierre Kiwakana ouvre à Kinshasa l’atelier sur le profil de gouvernance vertueuse de la Rdc

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Le président du CES a invité les participants à cet atelier à soutenir la mise en place de l’Observatoire de bonne gouvernance, cadre qui guidera le pays dans sa marche vers un mode de gestion qui lui permettra de reprendre sa position de géant au centre de l’Afrique, tout en assurant à tous les citoyens un accès satisfaisant aux services de base et une qualité de vie en cohérence avec ses richesses naturelles.

Le Conseil économique et social(CES) a ouvert, le jeudi, 14 octobre 2021 en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement(Pnud) un atelier interinstitutionnel sur le profil de la gouvernance vertueuse de la Rdc.


Cadre choisi, l’hôtel Béatrice dans la commune de la Gombe.


L’objectif de cet atelier qui se tient du 14 au 16 octobre est de présenter un avis qu’il a produit sur le profil de gouvernance vertueuse de la Rdc en se basant sur la recherche des terrains de l’organisme Icredes.


Le président du Conseil économique et social, Jean-pierre Kiwakana Kimayala a dans son mot d’ouverture des travaux indiqué que le développement socio-économique constitue le meilleur indicateur global de la qualité de la gouvernance en place, c’est-à-dire de l’efficacité avec laquelle les institutions responsables gèrent les ressources, les hommes et le destin du pays.


Il a peint le tableau de la gouvernance en Rdc, en précisant que l’économie congolaise est caractérisé par d’une part, une demande sociale qui, portée par la démographie et l’irrépressible désir de consommer, n’arrête pas de monter et de se diversifier, d’autre part, elle est caractérisée par l’absence d’une plateforme intérieure, scientifique, technologique, sociologique et financière d’industrialisation et d’accumulation autonome du capital.


Pour le Conseil économique et social, la gouvernance est le socle de tout développement, mais, il faut qu’elle soit orientée vers la provision des services aux populations qui ont besoin de la paix, de la stabilité, de l’éducation, de la santé et de tous les services sociaux de base qui vont les aider à mieux s’épanouir.


Convaincu que la mauvaise gouvernance reste le maillon défaillant dans la gestion du pays, le Conseil économique et social n’a pas hésité à accueillir avec empressement la proposition du Pnud de porter l’étude élaborée par l’équipe de chercheurs de l’Icredes qui a abordé divers aspects de la gouvernance d’un Etat moderne.


En outre, il a parlé de l’importance d’Icredes qui a besoin des contributions et des idées des membres représentants d’autres institutions de la Rdc afin de recueillir leur avis et considérations.


Cet avis dont le contenu sera amélioré après des échanges prévus durant les travaux en commissions sera validé par un comité de pilotage et le document final sera officiellement remis au président de la République, Chef de l’Etat.


Jean-pierre Kiwakana a invité les participants à cet atelier à soutenir la mise en place de l’Observatoire de bonne gouvernance, cadre qui guidera le pays dans sa marche vers un mode de gestion qui lui permettra de reprendre sa position de géant au centre de l’Afrique, tout en assurant à tous les citoyens un accès satisfaisant aux services de base et une qualité de vie en cohérence avec ses richesses naturelles.


Ainsi, a-t-il renchéri, le Conseil économique et social encourage les pratiques de bonne gouvernance fondée sur l’affermissement de l’Etat de droit, l’amélioration de la gestion des affaires du pays, l’efficience du mode de gestion des finances publiques et le développement du secteur privé dans un environnement incitatif.


Le président du CES a par ailleurs précisé que les institutions devraient s’approprier et approfondir ce document en vue d’enrichir et compléter le travail final pour produire cet avis.


A noter que pour cet atelier, le Conseil économique et social s’est basé sur les études de terrain produites par les experts du CES et de l’Icredes et prennent part à cet atelier entre autres, les représentants de la société civile, de l’Itie ainsi que les représentants d’autres institutions de l’Etat.


Gisèle Tshijuka


(GTM/Yes)


15-Octobre-2021

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