« CENI : Katumbi demande à Fatshi le rejet de l’équipe Kadima », titre en manchette FORUM DES AS. Ce journal rapporte que la liste de nouveaux membres du Bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), entérinée le samedi 16 octobre par l’Assemblée nationale, n’est pas du goût de Moïse Katumbi.
Dans une correspondance du 18 octobre adressée au président de la République, Félix Tshisekedi, le chairman du parti « Ensemble » ne demande pas mieux que le rejet pur et simple de ladite liste. « Cautionner les irrégularités qui ont émaillé le processus d’entérinement des membres de la Céni conduira inévitablement le pays vers un nouveau cycle de désordres », argumente Moïse Katumbi dans cette lettre qui a circulé sur les réseaux sociaux.
D’ores et déjà, Moïse Katumbi place Félix Tshisekedi devant ses responsabilités: «Là où l’Assemblée nationale a échoué, il vous revient de forger cet indispensable consensus, seule voie à même de garantir un cycle électoral apaisé. Nous vous demandons également d’imposer aux responsables de l’Union sacrée le respect des textes, afin de ne pas y laisser prospérer les antivaleurs, notamment la corruption, le débauchage, l’achat des consciences, contre lesquelles vous avez engagé une lutte sans merci».
Dans le même registre, LE PHARE souligne que Moïse Katumbi agite, sans le programmer ouvertement, l’épouvantail de la rupture avec Félix Antoine Tshisekedi pratiquement dans chaque dossier politique d’intérêt national. C’était déjà le cas au moment du partage des postes ministériels entre regroupements et partis politiques membres de l’Union Sacrée de la Nation. C’est arrivé aussi à l’annonce de la Loi Tshiani sur la « Congolité », laquelle proposait l’exercice exclusif de hautes charges d’Etat par des Congolais de père et de mère.
A force de menacer de quitter l’Union Sacrée de la Nation, sans pour autant passer à l’acte, cet allié politique du Chef de l’Etat commence à laisser, au sein de l’opinion nationale, l’image d’un acteur politique porteur d’un agenda caché. A force de multiplier des « cartons jaunes » en direction de l’Autorité morale de l’Union Sacrée, sans s’assurer de l’adhésion de la majorité de ses sociétaires, le ténor de l’« Ensemble pour la République » court le risque d’être fiché comme un éternel aigri.
L’AVENIR annonce le tête-à-tête Tshisekedi-Sergio Mattarella ce jeudi à Rome. En effet, c'est par l'aéroport de Rome- Ciampino que Felix Tshisekedi est arrivé en terre italienne mercredi, en fin d'après-midi.
En prélude à sa participation à la 47ème édition du forum Ambrosetti organisé à Milan sur l'économie mondiale, le Chef de l'Etat congolais sera reçu ce jeudi 2 septembre au Palais du Quirinal, siège de la présidence de la République italienne.
Dans les coulisses du Palais du Quirinal, cette rencontre historique et hautement symbolique est placée sous le signe de l'amitié et du raffermissement des relations de coopération et d'intérêt commun entre la République démocratique du Congo et l'Italie.
L’Agence congolaise de presse (ACP) rapporte que Félix Tshisekedi a promis de faire de la réparation en faveur des victimes des violences sexuelles un devoir sacré et citoyen. Il l’a dit mercredi, au Fleuve Congo Hôtel, en procédant solennellement à l’ouverture des travaux de la « Table ronde inclusive sur la mise en place d’un Fonds national en faveur des victimes des violences sexuelles liées au conflit et autres crimes graves en RDC ».
Ilenda wa Ilenda
(TN/PKF)
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