« Félix Tshisekedi comme Joseph Kabila en 2016 », titre Congo Nouveau qui revient encore sur l’impasse autour de la désignation controversée de nouveaux membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Le trihebdomadaire indique qu’au moment de terminer son second et dernier mandat en 2016, un mur s’était dressé devant Joseph Kabila pour lui barrer la route pour un troisième mandat. Ce mur était constitué des opposants, dont Félix-Antoine Tshisekedi, de l’église catholique et de certaines chancelleries occidentales. Sept ans après, le même décor semble être encore planté, compare le journal.
FORUM DES AS indique que Félix Tshisekedi est seul face à l’histoire. Pas facile donc d’être Fatshi en cette conjoncture où tout le monde se perd en conjectures sur la voie à emprunter, indique l’éditorialiste de ce journal. Et d’ajouter : « Si la référence à « Les deux chemins » n’est pas, en l’espèce, tout à fait de saison, il n’en demeure pas moins que son côté « choix » garde la pertinence. Car, le chef de l’Etat est appelé à opérer un choix aussi déterminant que vital pour l’avenir et le devenir du pays. Or, choisir, c’est renoncer, disait André Gide. Renoncer à qui et/ou à quoi ? ».
Un autre sujet de défraie la chronique concerne la grève des enseignants dans les écoles conventionnées catholiques et surtout la présence jeudi des élèves au Palais du peuple pour réclamer le retour des cours.
L’AGENCE CONGOLAISE DE PRESSE indique à ce sujet que Jean-Marc Kabund, premier vice-président de l’Assemblée nationale, a rassuré les élèves des écoles conventionnées catholiques de la reprise incessante des cours aux établissements de l’EPST sur l’ensemble du territoire national. Il a pris l’engagement d’entamer des pourparlers avec le gouvernement autour notamment de la grève des enseignants de l’EPST et de l’amélioration de leurs conditions salariales et socioprofessionnelles, précise ce média officiel.
LA PROSPERITE note que Tony Mwaba a indiqué qu’il s’agit d’une manipulation car, a-t-il déclaré, les élèves eux-mêmes ne savaient pas le pourquoi de leurs revendications. Certains parmi eux, d’après le Ministre, auraient été corrompus au grand jour pour prendre d’assaut le bâtiment du Palais du peuple.
Le quotidien poursuit que le ministre Tony Mwaba a affirmé avoir résolu 7 sur 10 des préoccupations des enseignants. Il a fait savoir également que le gouvernement a autorisé à cet effet la signature d’un arrêté interministériel devant permettre la reprise des pourparlers pour la satisfaction des besoins de tous les professionnels de la craie.
Socrate Nsimba
(SNK/Yes)
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