SCTP : des affrontements entre la police et les grévistes

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Les échanges des jets de pierre et des gaz lacrymogènes sont partis ce vendredi du boulevard du 30 juin pour terminer dans le bâtiment de la société investi par quelques policiers à la poursuite des grévistes.

Coup de gaz lacrymogène, jet de pierre, pneus brulés… Le siège national de la Société commerciale des transports et des ports (SCTP) et ses alentours ont été le théâtre ce vendredi 22 octobre dans l’avant-midi des affrontements entre la police et les agents et cadres de cette entreprise qui observent un mouvement de grève depuis le 14 octobre dernier.


Tout est parti du boulevard du 30 juin pour terminer dans le bâtiment de la société investi par quelques policiers à la poursuite des grévistes. Ces agents voulaient marcher jusqu’à la primature, avant de se voir repousser par la police au niveau des galeries présidentielles.


La situation est redevenue calme à partir de 12 heures. Aucun bilan de ces incidents n’est pour l’heure établi. Mais on déplore quelques blessés, selon les témoignages recueillis.


Les agents et cadres de la SCTP revendiquent le paiement par l’Etat de leur créance évaluée à 207 millions de dollars mais aussi le paiement des 36 mois des arriérés des salaires. Le lundi dernier, le climat était aussi très tendu au siège national de cette entreprise à la Gombe où des grévistes ont notamment brûlé des pneus pour manifester leur ras-le-bol, après leur Assemblée générale de restitution des démarches menées par l’intersyndicale pour l’obtention du paiement de cette créance. Ils ont ainsi décidé, de poursuivre avec le mouvement de grève tant qu’aucune solution concrète ne sera trouvée.


Selon le ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement, Cherubin Okende, qui était venu calmer les grévistes, le dossier de cette créance se trouve déjà sur la table du ministre des Finances, Nicolas Kazadi. Le gouvernement avait promis dans un Conseil des ministres de la payer palier par palier.


Les grévistes réclament également la suppression des ports privés illégaux. Une décision prise par le gouvernement Ilunkamba, mais qui n’est toujours pas traduite en acte.


Socrate Nsimba


(SNK/Yes)


22-Octobre-2021

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