Une maladie semblable au Monkey Pox menace la population de Kibombo au Maniema

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Déjà confrontée à la rougeole, la population de Kibombo dans le Maniema fait face au Monkey Pox qui provoque déjà des morts.

Une maladie semblable au Monkey Pox semblable à la rougeole menace la population de Kibombo dans la province du Maniema.


Le ministre provincial de la Santé, Kibungi Mutanga qui a annoncé cette information lundi a expliqué :« Selon les investigations, il semblerait qu'il y a un chasseur qui a amené un gibier c'est-à-dire un singe mort qui avait des éruptions et une fois les habitants ont consommés ce singe mort il y a eu maintenant apparition des phénomènes qu’ils n'ont pas compris ; éruption généralisée donc des boutons dans l'ensemble du corps ainsi que la fièvre et les gens commençaient à mourir petit à petit ».


Cent dix-neuf cas, dont dix-neuf décès ont été identifiés depuis le 4 novembre dernier au village Wanga, dans l'aire de santé de Weta, dans le territoire de Kibombo depuis le 4 novembre dernier, a-t-il indiqué.


Pour ce membre du l’Exécutif provincial du Maniema qui reconnait que sa province fait également face à l’épidémie de rougeole qui a déjà touché les zones de santé de Kunda, Kasongo et Lusangi, il faut attendre les résultats du laboratoire pour confirmer ou pas s’il s’agit de Monkey Pox. D’où face à toutes ces deux maladies, il invite les partenaires de la RDC à venir au secours de sa population.


Confirmant par ailleurs qu’aucun cas de Monkey Pox n’est enregistré depuis deux jours dans cette zone de santé, il alerte cependant que  chaque jour des cas de rougeole sont enregistrés. D’où estime-t-il : « Vraiment il y a besoin que les prestataires rentrent pour soigner la population et pour les partenaires c'est de nous venir en aide. Sans les partenaires, la province n’est pas à mesure de pallier à ces problèmes.


Selon msdmanuals.com, la variole simienne, une maladie rare, est causée par le virus de la variole simienne (monkeypox) qui est structurellement apparenté au virus de la variole et entraîne une maladie semblable, mais moins sévère.


Le virus de la variole simienne, de même que celui de la variole, font partie du groupe des orthopoxvirus, ajoute la même source qui note que « Malgré son nom, les primates non humains ne sont pas des réservoirs du virus de la variole simienne. Bien que le réservoir soit inconnu, les principaux candidats sont les petits rongeurs (p. ex., les écureuils) dans les forêts tropicales d'Afrique, principalement en Afrique occidentale et centrale ».


La maladie humaine est observée en Afrique de manière sporadique et parfois endémique. La plupart des cas signalés ont été enregistrés en République démocratique du Congo. Depuis 2016, des cas confirmés ont également été signalés en Sierra Leone, au Liberia, en République centrafricaine, en République du Congo et au Nigeria, qui a connu la plus importante épidémie récente, précise msdmanuals.com qui relève par ailleurs qu’Une augmentation récente de 20 fois de l'incidence serait due à l'arrêt de la vaccination antivariolique en 1980; les sujets qui ont reçu le vaccin antivariolique, même 25 ans auparavant, présentent un risque réduit de variole simienne. Les cas de variole simienne en Afrique augmentent également parce que la population empiète de plus en plus sur les habitats des animaux porteurs du virus ».


Boni Tsala


(BTT/PKF)


23-Novembre-2021

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