Les enjeux d’une reprise résiliente dans les pays en développement seront au cœur des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du FMI , qui se dérouleront cette année intégralement en mode virtuel. Quelles voies pour surmonter la crise et aller de l’avant ? Du 12 au 18 octobre, dirigeants gouvernementaux et du secteur privé, représentants d’organisations internationales et de la société civile débattront ensemble de cette question, aux côtés d’un large éventail d’experts.
La pandémie de coronavirus (COVID-19) a eu des effets dévastateurs dans le monde entier et infligé un revers majeur à des décennies de progrès sur le front du développement. Au printemps dernier, la Banque mondiale est parvenue à faire adopter un moratoire sur la dette des pays les plus pauvres du monde et a engagé une action rapide et d'envergure pour soutenir la lutte contre la pandémie. La Banque mondiale finance actuellement des opérations d’urgence dans 111 pays (où vivent 70 % de la population mondiale) : par son ampleur et sa rapidité, cette riposte à une crise est inédite dans l’histoire du Groupe de la Banque mondiale.
Le programme des Assemblées annuelles prévoit une conférence de presse le mercredi 14 octobre. Parmi les sujets qui seront traités cette année figurent notamment l’analyse de l’impact de la pandémie sur la fourniture de services essentiels comme la santé, l’éducation et la protection sociale, et comment cette crise est l’occasion de mettre en place des systèmes qui protègent contre les chocs futurs et contribuent à une reprise plus résiliente.
Théodore Ngangu
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