Alors que la RDC est résolument engagée dans l’effort mondial de lutte contre les changements climatiques, Marie Dorothée Lisenga appelle à la prise en compte dans cette lutte de la contribution de la femme autochtone.
A l’en croire, la réduction des émissions de gaz à effet de serre due à la déforestation dépend en grande partie du peuple de la forêt, des femmes paysannes qui doivent jouer premièrement le rôle de conservatrice, c'est-à-dire abandonner l’agriculture itinérante sur brûlis pour l’agroforesterie paysanne.
Mme Lisenga attribue aussi le rôle de protectrice des forêts aux femmes autochtones qui selon elle, doivent dénoncer les exploitations illégales et participer également à des prises des décisions concernant l’octroi des concessions forestières au niveau des secteurs privés ou d’utilité publique. Elle appelle aussi à leur participation active dans la légifération.
Par ailleurs, cette militante des causes féminines affirme que c’est grâce à la stricte observance des lois et pratiques traditionnelles que les forêts de la RDC seront conservées.
Cathy Ibandula
(CI/SNK/Yes)
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