Jean-Pierre Lihau a reconnu qu’au regard de la situation catastrophique qu’il a trouvée dans ce ministère, il est incapable à ce jour de donner avec précision le nombre exact de l’effectif des agents et fonctionnaires de l’Etat. En plein 21ème siècle marqué par le développement de nouvelles technologies cette situation est une honte, a-t-il avoué.
Mais cela ne l’empêche pas de se mettre au travail pour changer les choses. Il a promis qu’à la fin de l’année, on aura une idée plus ou moins précise sur les effectifs au niveau central et à l’intérieur du pays grâce au système de numérisation. A l’en croire, sur base du travail millimétré fait au niveau de l’administration centrale, sur la prétention de 450.000 agents qui constitueraient le fichier de référence, on a identifié que 113.000 agents partiellement certifiés. Il en découle que plus de 300.000 agents sont fictifs.
Dans l’ensemble des provinces, le fichier de référence fait état d’un million d’agents. Mais le contrôle a révélé le chiffre de plus ou moins 400.000 soit 600.000 agents potentiels fictifs. Comme on peut s’en rendre compte, les agents fictifs sont plus nombreux que ceux qui travaillent effectivement.
Jean-Pierre Lihau attribue cette situation au système qui a été mis en place et qui a permis de distribuer les numéros matricules comme de petits pains.
Théodore Ngangu
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