« Le gouvernement appréciera-t-il beaucoup que des dispositions soient prises pour que M. Gilmann quitte le territoire dans le plus bref délai », a écrit le vice-Premier ministre congolais en charge des Affaires étrangères, Christophe Lutundula. Ce porte-parole de la Monusco était également au centre des tensions pour ses propos jugés contre l’armée congolaise.
« Le gouvernement considère que la présence de ce fonctionnaire sur le territoire national n’est pas de nature à favoriser un climat de confiance mutuelle et de sérénité si indispensable entre les institutions congolaise et la MONUSCO », ajoute ce document qui date du 28 juillet mais rendu public ce mercredi.
Pour rappel, plusieurs manifestations contre la mission onusienne ont eu lieu dans l’Est du pays. Selon le dernier bilan fourni mardi 2 août par le gouvernement, ces manifestations ont fait 36 morts dont 4 casques bleus et près de 170 blessés.
Dido Nsapu
(DNK/Yes)
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