La MONUSCO regrette la décision exigeant à un membre de son personnel de quitter le pays

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La décision prise par le gouvernement congolais à l’encontre du porte-parole de la Monusco, Mathias Gillman, sommé de quitter la RDC dans le plus bref délai, a été accueillie avec regret par la mission onusienne.

Dans un communiqué de presse diffusé dans les médias, la Monusco formule son regret mais prend acte de la décision des autorités congolaises.

Le communiqué renseigne que la mission onusienne s'est engagée tout de même à continuer de travailler aux côtés de la population et des autorités congolaises pour mettre en œuvre le mandat qui lui a été confié par le Conseil de sécurité.

Mathias Gillman avait laissé entendre que le M23 est doté d’armes plus sophistiquées que la Monusco et l’armée congolaise. Pour le Vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, ces déclarations indélicates et inopportunes ont attisé les tensions entre la population civile et la Monusco particulièrement au Nord-Kivu.

Dès lors, le gouvernement congolais considère que la présence en RDC de ce fonctionnaire de l’Onu n’est pas de nature à favoriser un climat de confiance mutuelle et de sérénité si indispensable entre les institutions de la RDC et la Monusco, en vue, non seulement du meilleur accomplissement du mandat confié à cette dernière par le Conseil de sécurité des Nations Unies, mais aussi de faire aboutir le plan de transition aux fins de son retrait définitif.

Théodore Ngangu


(TN/PKF)


04-Août-2022

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