Cette activité organisée en collaboration avec le Programme des nations-unies pour le développement (PNUD) entre dans l’optique de la réforme du secteur de l’énergie.
« (…) Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la réforme du secteur de l’énergie. Le Plan Directeur du GPL de la Ville de Kinshasa s’impose car la demande d’énergie de cuisson est de plus en plus croissante avec la population qui ne cesse de croître (…) Avec l’appui d’un certain nombre de bailleurs, le PNUD accompagne le Ministère des Hydrocarbures à mettre en place cette planification pour répondre aux sollicitations et aux besoins en énergie des ménages de la Capitale congolaise (…) », a fait savoir le Coordonnateur du Programme FONAREDD Energie du PNUD, Kouadio N’GORAN.
Et de renchérir : « (…) Les participants à cet Atelier sont notamment des cadres de l’Administration publique, ceux des différents Ministères, les Partenaires au Développement qui sont avec nous pour pouvoir se prononcer sur le document qui a été élaboré et voir, dans quelle mesure, nous pouvons le finaliser et tenir compte des critiques, des observations des différentes catégories que je viens de citer (…) ».
Avant d’ajouter :
« (…) L’objectif est de nous assurer que 25. 000 ménages au niveau de la Ville de Kinshasa adoptent ou ont accès au GPL, de manière à ce que leur utilisation permette de réduire la sollicitation du bois énergie pour des besoins de cuisson, donc réduire la déforestation à long terme (…) L’action qui vient de commencer, cette fois-ci aura des effets au-delà de la durée du Projet (…) Nous avons une très vaste campagne de sensibilisation qui est en cours actuellement… nous avons organisé une semaine de Foire thématique ici à Kinshasa. A l’heure où je vous parle, nous sommes en train de déployer la même campagne à Lubumbashi. Nous irons à Goma, Bukavu, Kisangani (…) ».
Signalons que ce Projet de GPL qui désigne les gaz comme le butane et le propane provenant du raffinage du pétrole brut, a démarré depuis 2020.
Il sied également de noter que l’ambassadrice de bonne volonté, la chanteuse Barbara KANAM et son orchestre ont la mission, à travers des messages clés et des chansons dans leur prestation, d’exhorter les ménages à utiliser ces outils économiques afin de lutter contre la déforestation sauvage qui vide les forêts congolaises de sa ressource en bois face au changement climatique.
Gisèle Tshijuka
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