Après 7 jours à l’ex-prison centrale de Makala, Vidiye Tshimanga obtient la liberté provisoire, annonce Forum des As. Le journal rapporte que l’ex-conseiller de Tshisekedi a quitté la prison de Makala hier, mardi 27 septembre dans la soirée. Vidiye Tshimanga a été placé depuis le mercredi 21 septembre sous mandat d’arrêt provisoire, après plus de 7 heures d’audition au parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe, ajoute ce tabloïd.
Congo Nouveau, de son côté, titre : « Rituel respecté : Vidiye Tshimanga libéré ! ». Le journal rappelle déjà que le jour de l’arrestation de l’intéressé, ce portail avait écrit que l’incarcération de Tshimanga n'était qu'un rituel avant de le voir libre peut-être définitivement. « L'homme pourrait être définitivement libre mais sous couvert de "liberté provisoire" pour faire genre, pour atténuer cette libération au sein de l'opinion publique. », pense le confrère.
Le journal La République, pour sa part, aborde le sujet de la corruption de manière générale et tance, dans une caricature à la Une, les conseillers du président Félix Tshisekedi et titre : « Les racines de l’échec : Corruption, trafic d’influence à profusion ». La consœur précise que le dossier Vidiye Tshimanga passe pour la matérialisation d’une « entreprise de prédation des ressources naturelles par les proches collaborateurs du président de la République. »
Ce tabloïd poursuit en indiquant que maintes sources renseignent que ce petit voile de l’iceberg ne rend point la portée réelle de la hargne à la corruption, au détournement, à l’extorsion des biens publics et privés. « Le Lualaba serait l’épicentre, par exemple, d’un drame minier sans précédent où sur fond de trafic d’influence, des particuliers seraient dépossédés de leurs carrés miniers », écrit La République.
Le trihebdomadaire Africa News revient sur les divers commentaires suscités à la suite de cette liberté provisoire accordée à Vidiye Tshimanga, surtout dans les milieux où l’on accuse le pouvoir de saper les efforts déployés par les structures chargées de lutter contre la corruption. Un compatriote repris par ce journal est d’avis que cette relaxation « donne une mauvaise impression et un mauvais signal surtout pendant cette période où le pays est en train de marquer quelques points en Occident dans le cadre de la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance ».
Dido Nsapu
(DNK/Yes)
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