Pour la FEC : l’argent n’aime pas les bruits des bottes

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Albert Yuma a révélé à la presse le contenu du Memo que la Fédération des entreprises du Congo, FEC, a remis mercredi à Félix Tshisekedi. Le président de l’organisation patronale a insisté sur la stabilité, notant en substance qu’aucun opérateur économique ne peut investir lorsqu'il y a instabilité politique.

Les opérateurs économiques de la RDC ont exprimé leur inquiétude devant le président Félix Tshisekedi sur la situation politique qui prévaut actuellement au pays.


A la tête de la délégation de la Fédération des Entreprises du Congo reçue mercredi 04 novembre 2020 au Palais de la nation dans le cadre des Consultations politiques, Albert Yuma a fait part au Chef de l’état de l’urgence de la stabilité politique, étant donné que l’argent n’aime pas les bruits des bottes.


Pour la FEC, en tant que secteur privé, la Fédération est entre l'État et les populations. À en croire le président de la FEC, cette stabilité repose sur 3 axes essentiels, la sécurité des personnes et de biens qui se traduit par la paix sur l'ensemble du territoire, et il y a des difficultés qui font que, l'expression est connue, l'argent n'aime pas le bruit des bottes et quand il y a insécurité, les gens n'investissent pas et même désinvestissent.


Le deuxième axe de la stabilité, c'est la stabilité politique, la stabilité des institutions et du cadre institutionnel. Pas un opérateur économique, un investisseur ne peut venir quand il y a une instabilité politique. Un besoin d'avoir un cadre institutionnel clair et pas changeant est recommandable.


La troisième stabilité est liée à l'aspect juridique et judiciaire des affaires au respect par l'État et les administrations publiques des engagements avec les opérateurs économiques sans lequel, si les engagements ne sont pas respectés, on ne peut pas investir, a-t-il indiqué.


Raymond Okeseleke


(ROL/PKF)


05-Novembre-2020

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