Selon le vice-ministre de l'Intérieur qui a donné cette information au cours d'un briefing presse le mardi 27 décembre 2022, ces espions rwandais ainsi que leurs complices congolais sont nommés Juvenal Nshimiyimana Biseruka, Moses Murokore Mushabe, Santos Mugisha Ruyumbu et Remy Nganji Nsengiyumva.
Ils étaient déjà loin dans leur projet macabre. Ils avaient même déjà acquis un grand terrain dans les environs de l'aéroport international de N'djili où cette attaque était préparée, en agissant sous la couverture d’une ONG de développement dénommée « African Health Development Organization » (AHDO).
"Ces espions sont entrés en RDC sous prétexte d'une ong de développement. Ils sont tombés dans le filet des services de sécurité congolais avec deux de leurs complices. Ces espions avaient non seulement infiltré des hauts gradés des FARDC, des personnalités politiques de grande envergure, ainsi que des opérateurs économiques et membres de la société civile. Le téléphone du militaire rwandais arrêté, après exploitation, a révélé que ce dernier a eu accès aux différents sites stratégiques de la capitale, et ce, en complicité avec certains officiers généraux et supérieurs des FARDC", rapporte-t-il.
D'autres espions sont recherchés d'autant plus que cette ONG avait ouvert des antennes dans les provinces de Kwilu, Kwango, Kasaï, Nord-Kivu et Sud-Kivu. Le ministre rassure qu'ils seront finalement rattrapés.
"L'acquisition par ces espions d'un important patrimoine foncier dans le périmètre de l'aéroport international de N'djili et du site militaire de Kibomango laisse entrevoir la préparation d'un plan machiavélique. Les investigations se poursuivent sur base des pistes et éléments de preuve fournis par ceux qui sont appréhendés", a-t-il rassuré.
Il sied de signaler que la RDC fait face à l'agression rwandaise dans sa partie orientale. Malgré la dénonciation de plusieurs pays du monde dont les USA et la France, Paul Kagame et son régime font apparemment la sourde oreille.
Gisèle Tshijuka
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