« A 24 heures du match, l'état du groupe que ce soit sur le plan physique, technique, mental est au point. Nous sommes prêts », a-t-il déclaré.

Comme Florent Ibenge face au Rwanda lors du CHAN 2016 à Kigali, Otis Ngoma tient le même discours à Algérie face à l’Ouganda, un pays réputé aussi pour ses agressions contre la RDC. « Demain, [ce samedi, Ndlr] on a toutes nos chances comme les autres, et sur quoi ça va se jouer ? Je vois déjà c'est un derby. Parce que ceux qui ne savent pas, c'est deux pays frontaliers avec plusieurs histoires que ce soit sur le plan des relations diplomatiques, au niveau des frontières. », a rappelé l’ancien coach du DCMP.

Pour lui, il faut gagner ce match pour faire plaisir en particulier aux Congolais de l’Est du pays, victimes des atrocités par le passé de l’armée ougandaise. « Je crois que ça va se jouer dans l’âme, sur un état d'esprit concurrent. Nous, on joue aussi pour faire plaisir aux Congolais, faire plaisir à toute une nation et faire plaisir aux gens de l'Est [de la RDC] », a-t-il précisé.

Visiblement, l’enjeu de ce match n’est pas uniquement sportif, mais aussi historique entre les deux pays. Déjà le 29 janvier 2016, Florent Ibenge, alors sélectionneur des Léopards A’, avait tenu quasiment le même discours face aux Amavubi du Rwanda. La RDC de Mechack Elia et de Doxa Gikanji est allée chercher la victoire face aux Rwandais à la 113ème minute du match avec un but de Padou Bompunga (2-1). Une victoire en quart de finale éliminant ainsi le Rwanda qui jouait pourtant à domicile.