La question de la pollution des aliments par les microplastiques semblait reléguée au second plan à Kinshasa. Pourtant, il s’agit d’une pollution de grande envergure qui s’étend aussi bien dans l’air, dans le sol que dans l’eau. Sans oublier les additifs chimiques dans les déchets de plastique.
A cette question vient surtout s’ajouter celle des eaux stagnantes sorties des égouts pour gagner les espaces fréquentés aussi bien par des automobilistes que par des piétons. Au niveau de Rond-point Victoire, la situation n’est plus reluisante. Ce grand carrefour qui est quotidiennement grouillé de monde s’est à nouveau inondé. Passants et automobilistes se faufilent et se bousculent en même temps.
Il en ressort que cette situation est consécutive au fait que l’Hôtel de ville ait laissé les ouvrages dans un état d’abandon. Les caniveaux sont bouchés de fond en comble. Les usagers ont même rappelé qu’une société, Adiconstruction, qui avait assuré la réalisation d’une partie de la chaussée, avait surtout pris soin de curer ces caniveaux.
L’Hôtel de ville devrait, en réalité, procéder au curage profond de tout le réseau d’ouvrages d’assainissement et à l’aménagement de nouvelles dalles.
Raymond Okeseleke
(ROL/PKF)
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