A en croire Daniel Machombero, journaliste qui couvre localement cette situation sécuritaire, des actes systématiques de pillage sont signalés dans la cité de Kitshanga. « 21h 50 à Kitshanga, une cité sous contrôle des rebelles du M23. Des actes de pillage systématiques signalés. Plusieurs boutiques situées au centre de la cité sont en train d'être dévalisées. La paroisse catholique locale pillée également et l’hôtel Nyarusumba », a-t-il écrit.
D’autres sources locales révèlent que les rebelles ont placé deux positions avancées importantes sur les collines autour de la base de la MONUSCO. L’une à Rusinga au nord de Kitshanga et une autre position sur la colline de Kitobo, à 2 kilomètres au sud-ouest de cette cité, en direction de Kibarizo.
Du côté de l’armée congolaise, son porte-parole provincial avait justifié vendredi la chute de Kitshanga comme un retrait stratégique des FARDC pour épargner les vies civiles.
« Nous nous sommes retirés de Kitshanga afin d’attirer ces génocidaires [M23] en profondeur et ainsi éviter le pire à nos populations. Nous mettons tout en œuvre pour déloger l’ennemi et le faire reculer d’où il est venu », a déclaré le lieutenant colonel, Guillaume Ndjike, porte-parole des opérations Sokola 2, dans la province du Nord-Kivu.
Dido Nsapu
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