La société civile plaide pour l’adoption au Sénat de la loi portant protection des défenseurs de droits humains

IMG
Réunis en atelier, les organisations de la société civile proposent à la chambre haute du parlement d’adopter la loi portant protection des défenseurs de droits humains.

Les organisations de la société civile ont plaidé mercredi au cours d’un atelier pour l’adoption au Sénat de la loi portant protection des défenseurs de droits humains en RDC.

Pour le président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), Paul Nsapu Mukulu il sera donc question pour les organisateurs de mettre en place des stratégies efficaces avec les sénateurs dans le but d’en faire un suivi régulier en mettant en place un plan de plaidoyer global et inclusif par des actions orientées vers les parlementaires et le ministère des Droits humains, en collaboration avec les partenaires techniques et financiers.

« La CNDH, a-t-il souligné, demeure intéressée et engagée dans ce processus et attend dans la même logique que celle-ci réunisse une délégation des parlementaires, des représentants du Gouvernement et des institutions publiques dont les ministères de la Justice et des Droits humains, ainsi que les services publics, des défenseurs des droits humains et des représentants de missions diplomatiques pour engager un débat public, et favoriser les échanges sur ce plaidoyer législatif essentiel et prioritaire en matière des droits humains ».

Il a en outre indiqué qu’il sera aussi question de mettre en œuvre l’utilisation de nos carnets d’adresse parlementaires et diplomatiques pour cette fin».

En ce  qui le concerne, le président de la commission permanente des Droits de l’homme de l’Assemblée nationale, Simon Pierre Yananio a relevé que la vision pour la RDC est de faire des droits de l’homme une priorité pour les actions engagées au niveau de l’État et au niveau des associations. Ce projet de loi déjà adopté au niveau de la chambre basse du Parlement, a été élaboré pour garantir la protection des défenseurs des droits de l’homme, mais aussi de les mettre devant leurs responsabilités.

Tandis que de son côté, le président de la commission politique, administrative et juridique (PAJ) du Sénat, Jean Bakomito a promis de travailler pour que ce projet de loi soit inscrit à l’ordre du jour de la session de mars.

Boni Tsala


(BTT/PKF)


23-Mars-2023

COMMENTAIRE(S)

Laisser un commentaire