CENI/Cadre de concertation : La société civile appelée à véhiculer un message positif pour les élections

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Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis KADIMA KAZADI, a exhorté , le jeudi, 21 septembre les participants au cadre de concertation avec la société civile, aux représentants des ONG, des confessions religieuses et des médias, à la salle de spectacles du Palais du peuple, à tout mettre en œuvre pour véhiculer un message positif afin de sensibiliser le plus grand nombre au processus électoral en cours.

L'aboutissement étant l'organisation des élections dont la première phase est celle du 20 décembre 2023, le numéro un de la Centrale électorale a sollicité l'accompagnement de chaque couche de la population pour parvenir à faire avancer notre démocratie, à travers un comportement citoyen. Mettant en pratique des valeurs et principes démocratiques qui recommandent entre autres l'apaisement.    

« La Commission Électorale Nationale Indépendante organise ce jour le cadre de concertation dans le but de mettre à la disposition des organisations non gouvernementales, les confessions religieuses et les médias toutes les informations sur le processus électoral et plus particulièrement sur le Dispositif électronique de vote (DEV) qui fut appelé par le passé Machine à voter, la loi consacre maintenant ce nom », a fait savoir Denis Kadima.



Et de préciser :

" La CENI se plie à cet exercice parce qu’elle vous considère comme partenaires privilégiés dans l’éducation électorale des électeurs. Grâce à vos initiatives et activités, tout électeur pourra se présenter, bien préparé, dans les différents bureaux de vote en vue d’y effectuer un choix informé. Vous êtes un maillon important dans la participation des électeurs aux quatre scrutins prévus le 20 décembre prochain, principalement l’élection des conseillers communaux dans les chefs-lieux de provinces. Cette élection revêt une importance particulière parce qu’elle participe à l’instauration graduelle d’une vraie décentralisation en RDC. La phase du scrutin est un moment important pour les ONG, les confessions religieuses, les médias, qui jouent un rôle positif afin que les citoyens électeurs puissent s’organiser et se mobiliser efficacement pour appuyer leur candidat, adopter un comportement adéquat pour une élection pacifique, accepter les résultats et tolérer la concurrence et l’opposition".



« Toutefois, j’aimerais attirer l’attention de ceux d’entre vous qui seront des observateurs électoraux : il ne faut pas confondre l’activisme politique au contrôle citoyen non partisan des élections qui est une pratique permettant de renforcer la confiance et la transparence du processus lorsqu’il suit une méthodologie systématique assurant l’objectivité et la neutralité politique. Par exemple on ne peut pas être observateur et demander aux électeurs d’afficher un comportement illégal. Donc il faut être bien informé en tant qu’observateur et savoir les limites en respectant un code de conduite. C’est un exercice très responsable et si on n’y prend garde jouant plusieurs rôles, on peut tomber dans certains pièges. Parce que n’oubliez pas que les observateurs nationaux sont avant tout des électeurs, avec une préférence. Parfois quand ils font une observation s’ils ne sont pas professionnels ou bien formés et informés, ils risquent de commencer à jouer le jeu des politiciens et prenant position sur des matières pour lesquelles un observateur doit observer un certain droit de réserve jusqu’à ce qu’il puisse tirer ses conclusions. C’est très important que chacun puisse jouer sa partition avec toute la responsabilité requise. Parce que ce processus, je ne cesse de le dire, n’est pas celui de la CENI mais un peuple congolais », a relevé Denis KADIMA KAZADI.

Gisèle Tshijuka


22-septembre-2023

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