Parmi les orateurs du jour, Mme Marie-Louise SANKOLO BELONGO, présidente de la Fédération des Femmes pour la Paix Mondiale, FFPM, qui s’est montrée être favorable à l’entrepreneuriat des jeunes et à leur encadrement de manière pratique, à travers des initiatives qui s’inscrivent dans le cadre du développement de nouvelles compétences.


En partenariat avec l’International Association of Youth and Students for Peace (YSP), la Fédération des Femmes pour la paix Mondiale a rehaussé de sa présence cet atelier en raison de la nature de ses membres, dont la majorité est constituée des femmes. D’où l’appel adressé à l’occasion par Mme SANKOLO BELONGO à la femme congolaise de prendre ses responsabilités en tant que femme qui assure l’éducation de l’enfant.


La présidente de la FFPM a planché sur l’importance que revêt la femme dans l’accompagnement de l’enfant dans son parcours éducationnel comme à travers son régime alimentaire. Selon Marie-Louise SANKOLO, nous sommes appelés à avoir les pieds sur terre car, éduquer une femme, c’est éduquer toute une nation. Nous devons prendre nos responsabilités en ce qui est du devenir de la jeunesse congolaise car, notre intervention quant à l’éducation de l’enfant est déterminante.


Dans la pratique, la Fédération des Femmes pour la Paix Mondiale a procédé, séance tenante, par une démonstration sur la production de jus à base de fruits naturels. La leçon a valu son pesant d’or en ce sens qu’elle a permis de favoriser l’entreprenariat des jeunes et l’équilibre alimentaire des consommateurs entre autres.


Outre l’intervention de la présidente de la FFPM, l’atelier a aussi permis de compter sur deux autres orateurs, dont le chargé du leadership de Youth and Students for Peace, Joseph PUMSU et le coordonnateur de Shot Way Consulting, Samy Wetshi. Pour le premier, de nombreux problèmes auxquels font face les jeunes portent notamment sur le manque d’encadrement et le chômage.


Il a notamment épinglé qu’en République démocratique du Congo, la question spécifique du pays est celle liée à la mauvaise formation de ressources humaines et à la megestion des ressources naturelles. Pour y remédier, M. PUMSU a prôné l’éducation de la personnalité et l’encadrement intellectuel, dont l’accent mis dans le secteur technique, le sport et loisirs.


Samy Wetshi a planché, par contre, sur les éléments pratiques, conformément à la célébration de cette journée, le 15 juillet, qui met l’accent sur l’amélioration des compétences des jeunes. Par rapport à la vision et aux résolutions des Nations Unies, M. Wetshi a indiqué que les compétences des Congolais étaient sabordées voire ignorées en République démocratique du Congo faute d’accompagnement des jeunes congolais.


Pour rappel, l’édition 2020 de la Journée internationale des compétences des jeunes s’est déroulée à Kinshasa dans un contexte tout à fait exceptionnel marqué par la crise sanitaire liée à la pandémie du Coronavirus.


Le gouvernement de la République a temporairement fermé des établissements d'enseignement afin de contenir la propagation de la COVID-19. Ces fermetures nationales affectent plus de 60 % de la population jeune dans le pays.


Déjà, avec cette crise, plus d'un jeune sur six a cessé de travailler depuis le début de la pandémie de COVID-19, et ceux qui ont conservé leur emploi ont vu leur temps de travail modifié. La pandémie a infligé un triple choc aux jeunes : non seulement elle anéantit leurs perspectives d’emploi, mais elle a perturbé aussi leurs études et leurs formations et a constitué une entrave pour ceux qui veulent accéder au marché du travail.


Raymond Okeseleke


(ROL/Yes)