C’était au cours d’une conférence de presse, animée conjointement par les deux ministres. Ils ont justifié cette mise en circulation des plaques minéralogiques des motos pour des préoccupations purement sécuritaires.
Les deux autorités ont apprécié le bon déroulement de cette activité grâce au professionnalisme des éléments de la Police nationale. Les cas d’insécurité sont attribués à cette catégorie des personnes roulant sur des motos. Ainsi, le gouvernement provincial a trouvé impérieux d’identifier tous les détenteurs de ces engins motorisés.
Pour ce qui concerne les cas des meurtres des changeurs des monnaies et autres personnes, les rapts des sacs à mains des femmes ainsi que d’autres innombrables opérations de vols, ces forfaits sont en majorité commis par des personnes roulant sur des motos, d’où cette obligation d’identifier les utilisateurs de même que les engins a soutenu le ministre provincial en charge des Finances.
Plus de 4000 motos ont été immatriculées et leurs engins enregistrés en une seule journée du premier jour, a révélé David Kamuha, l’opération ayant reçu l’aval des responsables de corporations de motards. Faut-il le souligner, cette mesure va s’étendre sur toute l’étendue de la province surtout qu’il a été constaté que la quasi-totalité des cas de criminalité commis notamment dans les centres urbains sont attribués à des gens roulants sur des motos ».
Gisèle Mbuyi
(GM/TN/Yes)
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