Le Haut commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) a indiqué que le nombre des femmes détenues dans le monde augmente plus vite que celui des hommes, soit entre 2 et 10% de la population carcérale à l’échelle mondiale.


Au cours d’un débat organisé par le conseil des droits de l’homme à Genève le mercredi dernier sur les conditions de la détention et la manière de faire davantage pour protéger les détenus pendant cette crise de Covid, le HCDH a affirmé que plus de 700000 femmes sont emprisonnées dans le monde et ce nombre augmente beaucoup plus rapidement que les hommes.


A en croire Georgette Gagnon, cheffe des opérations sur le terrain et de la coopération technique au HCDH, la surpopulation carcérale avait causé de graves dommages.


Des nombreuses femmes détenues subissent des traitements inhumains et dégradants lors de leur arrestation, de leur interrogatoire et de leur garde à vue, notamment des fouilles corporelles invasives ; des viols et menaces de viol ; des tests de virginité et d’autres actes ; insultes et humiliation de nature sexuelle.


Les orateurs du forum de Genève ont noté que la pandémie continuait de représenter une menace pour la santé physique et mentale des détenus et que les mesures pour arrêter la transmission rendaient leurs peines beaucoup plus dures.

Cathy Ibandula


(CI/Yes)