Les Réseaux des jeunes femmes congolaises ont suggéré comme priorité, lors d’une journée de réflexion organisée lundi à Kinshasa au Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi et à la première ministre, Judith Tuluka la paix, la sécurité, la formation et l’entreprenariat des jeunes.
Rosiane Kabangu, représentante de la jeunesse congolaise au sein du marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), a indiqué : « c’est dans le cadre de la campagne lancée par le conseil national de la Jeunesse (CNJ) que les jeunes femmes de différents Réseaux de la RDC ont retenu la sécurité, la paix, la formation et l’entreprenariat des jeunes parmi les priorités des priorités à recommander au Chef de l’Etat pour le prochain quinquennat ».
Rosiane Kabangu a en outre expliqué : « Il était donc question d’avoir les avis, des suggestions des jeunes femmes pour pouvoir préparer dans le cadre de cette campagne une feuille de route qui sera déposée auprès du Président de la République et de la Première ministre à qui nous allons aussi envoyer ce plaidoyer afin de s’assurer de l’inclusivité des questions des jeunes au niveau des instances les plus élevées. Nous voulons que l’investissement soit fait dans la jeunesse de notre pays car dit-on la jeunesse c’est l’avenir de demain ».
En ce qui la concerne, Mme Princesse Ngamba, ambassadrice culturelle dans la question de la coiffure a noté : « Nous sommes venues faire des plaidoyers pour que la voix de la femme soit entendue sur la prise des décisions puisqu’on ne peut pas mettre la femme en écart afin qu’il ait une représentativité.
Ceci, a-t-elle soutenu, pour permettre aussi à la femme de dire un mot lorsqu’il y a de grandes décisions à prendre. Nous souhaiterons aussi que le Chef de l’Etat puisse être informé de ce que nous nous sommes dit aujourd’hui pour que nous puissions avoir les retombées.
Elle a en outre relevé que l’emploi et l’entreprenariat sont une priorité et une urgence car c’est le chômage qui crée l’insécurité, le phénomène « Kuluna », vu ce que devient plusieurs jeunes à cause du manque de travail.
Boni Tsala
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