Placé sous le thème, les leviers de la croissance économique en République démocratique du Congo, le ministre du Commerce extérieur, Jean-Lucien Bussa a démontré noir sur blanc que la République démocratique du Congo est une « véritable terre d’opportunités » ; que la RDC est « capable de réaliser le taux de croissance au-delà de 8% ».
Il a, à cet effet, vanté les opportunités d’affaires qu’offre la RDC dans plusieurs secteurs à savoir l’agro-industrie, l’industrie de transformation, les infrastructures aéroportuaires, routières, ferroviaires, le bâtiment, logement, hôpitaux, énergétique.
« N’hésitez pas de venir investir en RDC. Le climat d’affaires s’améliore davantage tous les jours grâce à une volonté claire, une vision claire du président de la République de pouvoir mettre l’investisseur, l’entrepreneur au cœur de l’action économique de notre pays. Aujourd’hui, le chef de l’Etat lui-même a pris en charge la problématique de l’assainissement du climat des affaires », a lancé Jean Lucien Bussa.
Et d'ajouter :
« (…) Venez ici où vous aurez la certitude de traiter avec le bailleur et non avec le commissionnaire. La RDC c’est le bailleur de toutes ses ressources naturelles que vous voyer sortir dans l’un ou l’autre pays et puis sont considérés comme les plus grands exportateurs des produits qui ne sortent pas de leur sol. C’est très inquiétant. Venez ici, investissez en RDC et vous allez vous assurer que vos milliards doivent venir plutôt ici qu’ailleurs ».
L'ambassadeur de France en RDC, Bruno Aubert a salué « ce mouvement d’incitation et d’émulation entre acteurs économiques français et congolais. Beaucoup (une cinquantaine) d’entreprises sont non seulement intéressées mais déjà présentes et actives en RDC ».
Pour sa part, le président de la Chambre de commerce et d’industrie franco- congolaise (CCIFC), Bertrand Bisengimana, a indiqué que ce salon d’affaires qui s’étend jusqu’au vendredi 26 avril s’inscrit dans la continuité de la visite d’amitié et de coopération du président français en RDC, il y a un an.
Plusieurs thématiques y sont abordées, à savoir « la transition énergétique et les métaux critiques, les infrastructures urbaines et les enjeux de la vie durable et les technologies numériques, l’agro-alimentaire, la logistique et infrastructures, l’énergie, ainsi que la santé ».
En dehors de conférences prévues au salon Congo de l’hôtel Pullman, il y a des ateliers à animer sous le Chapiteau du même hôtel.
À l’en croire, l’objet principal de cette huitième édition est des rencontres entre entreprises françaises et congolaises et les B2B ainsi que les rencontres entre les entreprises et institutions.
Cette année, a-t-il poursuivi, 43 exposants sont hébergés et de nombreuses entreprises venues de France, de la Métropole ou des Outre-mer comme l’Île de la Réunion.
Gisèle Tshijuka
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