Evoquant plusieurs questions notamment sécuritaires, le chef de l’Etat congolais a aussi fait allusion à la Force régionale de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) qui se déploie dans l’Est de la RDC pour combattre les groupes armés. « La force est en train d’être déployée. Les Burundais sont là déjà dans le Sud-Kivu. Les Kenyans, à mon avis, c’est une question de jours. Ils vont d’ailleurs entrer par Bunagana. Donc, ça se déploie petit à petit en fonction des moyens aussi. », a-t-il déclaré.
Le président de la République a aussi parlé de la problématique des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), un groupe armé qualifié de génocidaire par Kigali qui accuse Kinshasa de le soutenir. Ces accusations du Rwanda sont une « fausse excuse », estime Félix Tshisekedi. Il a fait savoir que les FDLR sont aujourd’hui une force résiduelle avec aucune idéologie politique visant à regagner le pouvoir à Kigali. De ce fait, ils ne menacent plus la sécurité du Rwanda. « Les FDLR sont plus un problème pour nous les Congolais que pour les Rwandais. J’en veux pour preuve l’assassinat de l’ambassadeur d’Italie en République démocratique du Congo au mois de janvier de l’année dernière, M. Luca Atanasio qui avait été tué par les FDLR », a-t-il indiqué.
Pour Félix Tshisekedi, les FDLR n’ont plus d’idéologie politique visant à récupérer le pouvoir au Rwanda. « Donc, c’est un faux prétexte. La vérité est ailleurs et c’est ça que le Rwanda doit dire », a-t-il ajouté.
Dido Nsapu
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