« Il n'y a absolument pas de plan qui aurait prédéterminé inéluctablement le départ de la MONUSCO dans trois, quatre ou cinq ans », selon Jean-Pierre Lacroix

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Parler du départ, du départ programmé, d'un plan de départ de la MONUSCO sera un calendrier artificiel qui serait détaché de l'évolution des conditions dans le pays.

« On parle souvent du départ, du départ programmé, d'un plan de départ de la MONUSCO.  Il n'y a absolument pas de plan qui aurait prédéterminé inéluctablement le départ de la MONUSCO dans trois, quatre ou cinq ans, parce que ça sera un calendrier artificiel qui serait détaché de l'évolution des conditions dans le pays », a affirmé le secrétaire général adjoint des Nations unies en charge des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, a l’issue d’un entretien mercredi à Kinshasa avec le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde.


Pour Jean-Pierre Lacroix,  c’est que ce plan contient c'est un certain nombre d'objectifs qui sont prioritaires et qui sont liés notamment à des progrès dans la situation sécuritaire, des progrès dans le retour de l'État là où il n'est pas encore assez présent ou là où il est absent et d'autres critères importants ».


Au sujet de la mise en œuvre du plan de transition retenu de commun accord avec le gouvernement congolais, faisant allusion aux droits humains, à la promotion de la place de la femme également ; bref « toute une série d'objectifs qui feraient que si ces objectifs étaient atteints, les conditions seraient réunies pour que la MONUSCO graduellement s'en aille et cède la place à une forme différente de soutien des Nations unies, une forme plus classique de soutien de la part des partenaires internationaux ».


La RDC et la MONUSCO travaillent actuellement ensemble sur ces objectifs, qui sont vitaux au regard de l'objectif central, qui est la promotion de la paix, de la stabilité de l'ancrage démocratique en République démocratique du Congo.


Boni Tsala


(BTT/PKF)


21-Octobre-2021

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