Revue de presse kinoise du vendredi 6 novembre 2020

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Deux grands sujets dominent l’actualité ce matin dans les kiosques à journaux. Il s’agit de la de la sortie médiatique du professeur et ancien Vice-premier ministre Willy Makiashi en rapport avec les ordonnances présidentielles du 17 juillet dernier et de la suite des concertations nationales.

« Pr Willy Makiashi : "La Cour constitutionnelle de notre pays est devenue illégitime" », titre à sa une FORUM DES AS rapportant le contenu du point de cette conférence de cet enseignant de droit à l'Université de Kinshasa pour qui l'ordonnance n°20/116 portant nomination des magistrats Dieudonné Kamulete Badibanga, Alphonsine Kalume Asengo et du Pr Dieudonné Kaluba Dibwa comme membres de la Cour constitutionnelle l'a été sans respect de dispositions constitutionnelles.


Selon Willy Makiashi, poursuit le tabloïd, ces nominations sont " nulles de plein droit ", faites en violation des articles 118 et 158, alinéa 1er de la Constitution, et des articles 2 et 28 de la Loi organique n°13/026 du 15 octobre 2013, portant organisation et fonctionnement de la Cour constitutionnelle, celle-ci devient illégitime, "car composée arbitrairement, en violation flagrante des textes constitutionnels et légaux aujourd'hui en vigueur en RDC".


Pour la Prospérité, l’ancien Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale a décidé  de briser l’omerta et pense que rien n’est encore perdu : « La première Institution, à savoir le Président de la République, peut mettre fin à cette illégitimité de la Cour, qu’il a délibérément créée ». Pour conduire à nouveau la Cour Constitutionnelle sur la voie de la légitimité, mettre fin à sa paralysie et ramener l’équilibre et l’harmonie dans le fonctionnement des institutions, il est encore temps, pour le Président de la République, de rapporter ses Ordonnances, rapporte le journal.


Pour sa part, L’AVENIR revient sur les consultations du chef de l’Etat ouvertes depuis le lundi dernier et titre : « Entre la dissolution de l’Assemblée nationale, la nomination d’un informateur, la fin de la coalition et le respect de la Constitution, la décision du chef de l’Etat attendue ». Le quotidien révèle que les invités du chef de l’Etat aux consultations sont d’avis qu’étant donné que c’est lui-même qui a constaté que malheureusement près de deux ans après, les divergences qui persistent entre les parties signataires de cet accord de coalition plombent les ailes de l’espoir de notre envol vers le développement, il lui revient de donner ses décisions qui s’imposeront à tout le monde. Même si certains invités, renchérit le journal, en profitent pour poser leurs problèmes personnels, disons quand même que d’autres ne cessent de conseiller au chef de l’Etat de respecter la Constitution et qu’ont se fasse dans la paix et la capitalisation des acquis de l’alternance intervenue au sommet de l’Etat.


En encarté, L’AVENIR annonce que le FCC sera en retraite à partir de ce vendredi 6 novembre à Safari Beach à Kinshasa, selon un tweet de son coordonnateur Néhémie Mwilanya.


Pour revenir aux consultations, L’AGENCE CONGOLAISE DE PRESSE (ACP) rapporte que le groupe parlementaire Mouvement social (MS-AA2 G7) reçu par le chef de l’Etat soutient la nécessité de créer une nouvelle majorité parlementaire. Ce groupe, poursuit l’agence, dit avoir aussi plaidé pour le rétablissement de la sécurité dans l’Est du pays et la réforme de la CENI.


Socrate Nsimba


(SNK/Yes)


06-Novembre-2020

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