La Célébration de la journée mondiale du Sida a vécu le 01 décembre 2020 à Kinshasa dans l’enceinte du Programme national multinationale de lutte contre le sida (Pnmls).
Le thème international pour cette année est : « solidarité mondiale et responsabilité partagée ».
Le ministre de la santé a lancé officiellement les activités marquant la célébration de la journée mondiale du Sida.
Eteni Longondo a salué la présence de la directrice exécutive de l’Onu/ Sida, winnie Bianyima qui a fait honneur en choisissant la Rdc pour lancer les activités de la célébration de la journée mondiale du Sida.
Tout en inspirant du thème de la commémoration de la journée mondiale du sida, le thème nationale est « soyons solidaire et responsable pour vaincre le sida d’ici 2030 ».
Il s’agit d’une interpellation à tous sur la perpétuelle nécessité de demeurer unis pour vaincre l’épidémie du sida.
C’est ici une occasion de lancer un appel de renouveler notre engagement à freiner la propagation du vih en adoptant le comportement à moindre risque en utilisant le service de prévention de dépistage de soin et de traitement dans le respect des droits humains et la protection des personnes vulnérables en bannissant toute forme de discrimination envers toute personne vivant avec le vih.
Au nom du chef de l’Etat, je tiens à féliciter toutes les institutions de l’Etat et les partenaires, les différentes communautés qui se sont investis dans la lutte contre ce fléau.
Je rassure la population congolaise en général et les personnes vivant avec le vih de l’engagement de la Rdc à accroitre progressivement les ressources nécessaire pour renforcer la riposte nationale malgré les multiples défis auquel le pays doit faire face, a conclu Le ministre de la Santé publique.
Prenant la parole, la directrice exécutive de l’Onu /sida a félicité la Rdc pour son leadership, la société civile et les partenaires pour leur implication dans la lutte contre le sida, Ebola et la Covid 19.
Cette journée mondiale du sida intervient avec la crise mondiale de la covid qui cause des inégalités de toute sorte.
La pandémie détruit le système de santé mais aussi l’ensemble des systèmes sociaux de base.
Pour Winnie Bianyma, cette année, nous devons mettre au centre le droit des filles et parents, légalité des sexes, l’accès à la santé, accélérer la mise sous traitement des personnes qui ont un besoin, renforcer le service de prévention et accorder une attention spéciale aux adolescents, qui sont les plus vulnérables.
Cela nous oblige à lever les obstacles aux services des soins et des subventions et mettre fin à la stigmatisation, discrimination et marginalisation.
En ce qui concerne la prise en charge pédiatrique, la grande majorité des enfants vivant avec le vih ne sont pas pris en charge en Rdc, il faut un dépistage ciblé, de meilleurs traitements et un engagement renouvelé avec les familles et les communautés.
Notre priorité doit être de renforcer la résilience et la pérennité des systèmes nationaux de soins de santé pour le vih, l’éducation et la sécurité sociale.
Nous devons trouver des moyens supplémentaires et alloué des budgets supplémentaires pour que le pays puisse réaliser les investissements requis dans ce domaine.
La journée mondiale du sida doit nous interpeller, nous devons compter sur l’engagement de tous et sur le leadership des autorités afin de bénéficier de la justice et de l’équité.
A savoir que l’Onu Sida indique une amélioration de l’accès au traitement et à l’élimination de la mortalité liée à des maladies opportunistes.
Toutefois, l’agence onusienne dit constater un ralentissement des progrès en matière de réduction des nouvelles infections au Vih ces dernières années.
Selon les données de l’Onu Sida pour l’année 2019, l’on dénombre 1,7 million de nouvelles infections au Vih, 38 millions de personnes vivant avec le Vih et 690 000 décès d’une maladie opportuniste liée au Vih.
Gisèle Tshijuka
(GTM/Yes)
Recevez tous les derniers Articles livrés à votre e-mail à temps réél .
COMMENTAIRE(S)