Pour la société civile de Beni, on compte 703 détenues, pour une seule toilette qui fonctionne pendant que deux autres sont bouchées depuis près de trois mois déjà.
A en croire le coordonnateur de cette structure, Pepin Kavota, il craint pour la santé des femmes détenues dans cette prison centrale et alerte les autorités compétentes afin qu'elles viennent en aide urgemment, afin d’éviter le pire. Car, tout en étant prisonnières, ces femmes ont droit à la vie et surtout à une bonne prise en charge.
« Dans cette prison de femmes, il y a trois toilettes, une seule toilette est en train d’être utilisée par une septantaine de personnes ayant même des enfants. Et donc, il y a risque des maladies. C’est ici l’occasion d’appeler l’autorité urbaine, provinciale et même nationale de faire urgence pour que les deux autres toilettes soient réhabilitées avant que le pire n’arrive », a-t-il alerté.
La société civile urbaine a demandé au parquet civil et militaire d’aller vers ces mamans pour auditionner leurs dossiers en vue de libérer certaines mamans ayant commis des faits bénins.
Contactée, la Directrice de la prison centrale de Beni nie ces faits et affirme que toutes les trois toilettes sont fonctionnelles, rapporte Radio Okapi. Toutefois, elle reconnaît que l'une d'elles se bouche de temps en temps.
Une version contestée à son tour par des femmes détenues. Certaines affirment avoir déjà contracté des maladies telles que la blennorragie et autres, à cause des mauvaises conditions hygiéniques.
Gisèle Mbuyi
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